L'Alliance internationale pour la paix et le développement publie un rapport analytique du mois de mai sur les mouvements d'extrême droite en Europe
L'Unité d'observation de l'Alliance internationale pour la paix et le développement a publié en mai son rapport mensuel sur les mouvements d'extrême droite en Europe, qui aborde la nouvelle carte de l'extrême droite soit en train de progresser, soit d'atteindre ses objectifs, qui se préoccupent principalement d'obtenir le plus de sièges possible.
Au Parlement européen, où les élections européennes ont été l'événement le plus marquant du mois de mai, entraînant la perte des principaux blocs du Parlement européen des partis de centre-droit et de centre-gauche, avec davantage de soutien aux libéraux, aux verts et aux nationalistes.
Selon l'étude, les partis pro-UE devraient toujours former la majorité, mais les blocs traditionnels devront chercher de nouvelles coalitions, tandis que les nationalistes en Italie, en France et au Royaume-Uni ont obtenu le taux de participation le plus élevé depuis 20 ans. Même si les partis populistes et d'extrême droite gagnent dans certains pays, ils n'ont pas obtenu les grands gains attendus par certains, ce qui nous amène à nous interroger sur le statut du Parlement européen (ou plus précisément sur la situation des immigrés), sur la nouvelle situation au Parlement européen et sur le prochain président de la Commission européenne.
On peut dire avec certitude que la situation en Europe, ou plus précisément les mouvements d'extrême droite, se divise en deux phases, la pré-élection du Parlement européen et la période au-delà, où la situation politique, avant les élections du Parlement européen, était suspectée d'un conflit dont l'objectif principal était d'avoir le plus grand nombre de sièges. En Grèce, les membres du mouvement fasciste ont attaqué les immigrés, les opposants politiques et les syndicalistes, tandis que l'extrême droite en Autriche a menacé les migrants et les a traités de souris à travers les campagnes électorales en Autriche liées aux élections du Parlement européen. Dans le même temps, le Parlement autrichien a demandé qu'une loi interdise le port du foulard dans les écoles, malgré l'opposition des parlementaires à cette décision.
Après les résultats des élections européennes et la formation de coalitions, les pays de l'UE entrent dans une nouvelle phase de conflit politique pour les postes les plus élevés des institutions de la Fédération et une nouvelle vague de décisions qui violent les droits des migrants, ce qui devrait également modifier l'équilibre des pouvoirs au sein du Parlement européen.
Concernant les déclarations des dirigeants de l'extrême droite sur leur ambition de diriger la Commission européenne, ils ne considèrent pas cela comme une simple élection ordinaire, mais comme une étape vers un objectif plus élevé, à savoir que la Commission européenne renforce les décisions visant à réprimer les immigrés.
Il faut donc s'interroger sur la question du statut des réfugiés dans les cinq prochaines années et savoir si les sièges remportés par l'Allemagne (182) devant les (117) sièges d'extrême droite en France, en Italie, en Grande-Bretagne et en Hongrie permettront de tenir compte des décisions extrémistes.
Compte tenu de la situation en Europe, l'Alliance Internationale pour la Paix et le Développement prédit des mouvements importants d'extrême droite au sein de la Commission européenne et une augmentation des taux de répression des migrants et des musulmans dans certains pays européens.
Dans ce contexte, la coalition condamne les discours de haine émis par l’extrême droite dans certains pays européens, qu’elle considère comme des pratiques racistes fondées sur la religion ou la race, contraires à tous les principes des conventions internationales, de l’humanité et de la bonne gouvernance. C’est pourquoi nous recommandons que des mesures soient prises pour empêcher tout discours de haine contre les migrants.