A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, le 30 juillet, l’Alliance internationale pour la paix et le développement condamne le phénomène de la traite des êtres humains. La traite des êtres humains est un crime grave et une grave violation des droits de l’homme. Chaque année, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants tombent entre les mains de trafiquants, dans leur propre pays et à l’étranger. Presque tous les pays du monde sont touchés par la traite, qu’ils soient pays d’origine, de transit ou de destination des victimes.
Selon l'Alliance internationale, le phénomène de la traite des êtres humains est une forme de criminalité internationale organisée et représente l'esclavage des temps modernes. Les victimes de la traite des êtres humains sont attirées par la tromperie ou la coercition et transportées entre pays et régions, privées de leur autonomie, de leur liberté de mouvement et de choix et soumises à diverses formes de violences physiques et psychologiques. La traite se divise en trois principaux types : la traite à des fins de travail forcé ; la traite à des fins d'exploitation sexuelle ; le trafic d'organes humains.
L’Alliance internationale appelle à la mise en œuvre des objectifs de développement durable 2030 adoptés par le monde en 2015, qui appellent à l’élimination de toutes les formes de traite et de violence contre les enfants ainsi qu’à la prise des mesures nécessaires contre la traite des êtres humains et à l’élimination de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles. L’Alliance internationale appelle également à la solidarité de la communauté internationale pour mettre fin à ce phénomène, et impose des sanctions aux pays qui contribuent à sa propagation. L’Alliance internationale appelle au développement de mécanismes internationaux pour réduire ce phénomène.