violence agnist women

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : l’Alliance internationale pour la paix et le développement appelle à la protection des femmes dans les conflits armés

Le 7 février 2000, l'Assemblée générale adopte la résolution 54/134, désignant officiellement le 25 novembre comme Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et, ce faisant, invitant les gouvernements, les organisations internationales ainsi que les ONG à mettre en lumière le phénomène de la violence à l'égard des femmes et à en rechercher les causes et les conséquences, ainsi qu'à identifier les moyens de les combattre et de les éliminer.

La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l’égard des femmes comme « tout acte de violence fondé sur le sexe qui cause ou est susceptible de causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

L'Alliance internationale pour la paix et le développement à Genève affirme que les conséquences négatives de la violence contre les femmes et les filles affectent la santé mentale, sexuelle et reproductive des femmes à différentes étapes de leur vie. La violence contre les femmes continue d'être un obstacle à l'égalité, au développement et à la paix, ainsi qu'à la réalisation des droits humains des femmes et des filles, en particulier dans les phases de conflit et de guerre.

Les femmes et les filles sont exposées à de graves abus lors des conflits armés, tels que les meurtres, les blessures et la torture, souvent prises pour cible par des groupes armés. Les femmes souffrent également de désintégration sociale, de privation économique et des effets psychologiques de la violence qu’elles subissent avant, pendant et après leur fuite de la zone de combat. Les femmes dans les pays en conflit subissent souvent des violences sexuelles telles que le viol, le mariage forcé, la grossesse forcée, l’avortement forcé, la torture, la traite, l’esclavage sexuel, le génocide et le travail forcé. Dans ce contexte de conflit, l’objectif principal des femmes est de se sentir en sécurité et de disposer de suffisamment de nourriture, d’eau et d’un abri, de sorte que beaucoup d’entre elles ne sont pas conscientes de leurs droits.

La Coalition internationale confirme que des actes de violence sexuelle contre les femmes en temps de conflit et de guerre ont été détectés ces dernières années. Au Rwanda, plus de 500 000 femmes ont été violées pendant le génocide, en Sierra Leone, 60 000 pendant la guerre civile et au Libéria, 40 000. Au Congo, plus de 200 000 femmes ont été violées pendant une décennie de conflit et en Bosnie, en Europe, 6 000 femmes ont été violées pendant le conflit.

Au Yémen, les statistiques montrent qu’au cours des quatre dernières années, les Houthis ont commis plus de 20 000 cas de violations contre les femmes, notamment des meurtres, des blessures, des agressions physiques et des violences, en particulier dans les villes et les zones contrôlées par les milices houthis.

L’Alliance internationale appelle donc la communauté internationale à unir ses forces pour protéger les femmes, en particulier dans les zones de conflit, à établir une base de données sur l’ampleur et la nature de la violence contre les femmes dans différents endroits et à engager toutes les parties au conflit à respecter les principes du droit international et les règles de droit.

.

Les commentaires sont fermés.