Sous le slogan « Il est temps de changer le changement climatique », l’Alliance internationale pour la paix et le développement organise un événement parallèle intitulé « L’impact du changement climatique sur les droits de l’homme » au 39ème session du Conseil des droits de l'homme à Genève. L'événement parallèle a permis de débattre des graves conséquences futures des pratiques néfastes que l'homme exerce sur l'environnement.
Mme Kitty Panourghia, du Groupe d'entreprenariat et d'économie sociale de Grèce, a animé l'événement parallèle. M. Hisham Essa, vice-président de la société Dcarbon pour le développement durable et expert en changement climatique, a également présenté un exposé détaillé sur les impacts de la pollution et du changement climatique sur les droits de l'homme et l'avenir des nouvelles générations.
En outre, M. Ayman Okeil, président de la Fondation Maat, a fait une déclaration lors de l'événement parallèle, soulignant l'importance de l'ingérence de l'ONU pour protéger les droits de l'homme et obliger les États à remplir leurs obligations conformément aux conventions internationales.
La déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement de 1972 (déclaration de Stockholm) énonce « le droit essentiel à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie convenables dans un environnement qui permette de vivre dans la dignité et le bien-être ». Il existe donc un large consensus sur le fait que le changement climatique a des effets négatifs sur la jouissance effective des droits de l’homme : le droit à la vie, le droit à une alimentation adéquate, le droit à la santé, le droit à un logement adéquat.
Le changement climatique est l’un des sujets les plus importants du XXIe siècle, car il affecte des domaines cruciaux tels que les sociétés et les économies. Or, le changement climatique constitue une menace pour le développement durable. En outre, dans certains cas, il constitue une menace pour la survie de l’humanité, car il peut aggraver la famine, les troubles politiques et les conflits liés aux ressources. Il a également des effets disproportionnés sur les femmes, les pauvres, les peuples autochtones, les paysans traditionnels, les communautés côtières et les migrants.
L'expert Hisham Essa a parlé des effets négatifs du changement climatique que les communautés et les individus défavorisés supportent de manière inappropriée, en raison de la géographie, de la pauvreté, du sexe, de l'âge, du handicap, de l'origine culturelle ou ethnique, etc. En particulier, les individus et les sociétés locales, voire l'ensemble du pays, qui vivent dans les basses terres côtières, sont confrontés aux risques les plus élevés du changement climatique.
L'événement a révélé le plus grand défi auquel la communauté internationale est confrontée dans le domaine de l'environnement et du changement climatique. Par exemple, il s'agit du retrait du « président Donald Trump » -USA- de la Convention de Paris pour lutter contre le changement climatique. C'est le plus grand défi pour lutter contre ce phénomène car les États-Unis sont le deuxième plus grand producteur de gaz à effet de serre.
Les experts estiment que ce retrait augmentera la difficulté d’atteindre les objectifs définis par la convention, afin de réduire la hausse de la température sur la planète, appelée « réchauffement climatique ».
Enfin, l'Alliance internationale a présenté quelques recommandations. La plus importante est la poursuite des pressions pour que la Convention de Paris soit rapidement mise en œuvre et la protection des personnes vulnérables au changement climatique par la communauté internationale. Il faut également s'efforcer de faire en sorte que ces personnes puissent jouir de leurs droits essentiels, notamment le droit à l'alimentation, à l'eau, au logement, à la santé, à un travail convenable et au patrimoine culturel.